The dark side of the web

 Archive pour mars 2010

Un site web, je vous dis pas lequel, je vous laisse deviner...

 Ze franche rigolade

C’est devenu une mode, un phénomène incontrôlable. Chaque fois qu’une personnalité politique touche de près ou de loin le monde de l’internet, on trouve le moyen de bien se marrer. Souvenez-vous :

  • Frédéric l’ambassadeur du Web 2.0, cumulant à lui seul une bonne partie des best-of de ces derniers mois.
  • Nadine annonçant la fin du monde avec l’arrivée d’internet et partant en croisade contre les méchants vilains qui critiquent ouvertement ses belles pensées sur la toile.
  • Christine qui nous dévoile en exclusivité le tout nouveau firewall intégré à la version 3.2 de la suite OpenOffice.
Un écran peut vite vous rendre accro et vous faire perdre les réalités de la vie quotidienne.

 Le meuporg, ou la face cachée du journalisme d’investigation

C’est par cette phrase que commence ce brillant reportage. Le syndrome addictif des jeux vidéo en ligne est ensuite remarquablement mis en exergue jusqu’au moment fatidique où la « failitude » , pour reprendre une expression qu’aurait pu inventer une fameuse conseillère régionale du Poitou, arrive avec ardeur lorsque le mot « meuporg » est prononcé par le journaliste (à 0’34’’ pour les impatients), non sans difficulté mais avec tout le sérieux qui le caractérise. Un mot qui n’existe pas, mais qui a déjà généré du buzz, à un tel point qu’il ne sera pas étonnant de trouver sa définition dans le Larousse de 2012.

Votez Burns, vous vous ferez entuber mais au moins ça sera clair dès le départ

 Non-assistance à personne en danger électoral

Tout d’abord, que les choses soient claires. Je ne suis pas de gauche, manquerait plus que ça. Mais je ne suis pas de droite non plus, manquerait plus que ça. Je suis une sorte d’athée du système politique français, avec quelques tendances nihilistes par dessus, lassé de voir des guignols dont les idées sont les mêmes sur le fond se balancer des piques dans la tronche à longueur de journée et brasser du vent pendant que, sur le terrain, les problèmes subsistent.

Car au final ça se résume à ça : les rouges Vs les bleus. L’OM contre le PSG, dixit Francis lui-même au travers des micros de OÜI FM, une mandarine dans la bouche. Même si l’action est belle, si elle est exécutée par l’adversaire, on critique et on conteste. Belle mentalité digne des plus virulents supporters de foot pleins comme des barriques dans leurs meilleurs moments.