Après plusieurs mois de survie en milieu hostile (c’est à dire chez moi pendant mes travaux de rénovation), et plusieurs autres mois pour relater les faits les plus marquants, me voici finalement arrivé à ce que l’on pourrait appeler la dernière étape de mon emménagement : la déco.
Inutile d’appeler Valérie Damidot, j’ai prévu de faire sobre pour les touches finales. Sobre, et geek.
Quelques mois avant mon emménagement, j’avais repéré sur le Valve Store une collection de posters reprenant les écrans de chargements des niveaux de Left 4 Dead. Fan invétéré de ce jeu (37 heures de ma vie passées ingame à l’heure où j’écris ces lignes – j’aimerais faire encore mieux, mais je manque de temps), et sous le charme des visuels en question, je n’avais néanmoins pas craqué à l’époque, car je n’avais pas la place disponible pour les afficher.
Aujourd’hui, cela a changé. J’ai envisagé les choses de la manière suivante : un poster par pièce maintient de manière discrète une sorte de fil rouge entre celles-ci. Pour ceux qui connaissent le jeu, la découverte de ces posters sera une bonne surprise. Et pour ceux qui ne connaissent pas, les visuels restent impressionnants avec leur allure d’affiche de cinéma (éclairage, pose des personnages, gros titres, catchline, et crédits au bas de l’affiche). Étant pour ma part féru de cinéma, de ce jeu, et d’univers à base de morts-vivants / infectés (L4D 1 & 2, The Walking Dead, Bienvenue à Zombieland, Resident Evil, Dead Island, 28 jours plus tard, NoPanic…), je me suis dit que l’occasion était trop belle. J’ai craqué.
Et il fallait de la volonté financière pour craquer. Non pas que ces posters soient chers, leur coût est très abordable. Mais comme ils sont livrés à partir des États Unis, quand on ajoute les frais de transport, les taxes à destination de l’U.E., et les éventuels droits de douane pour peu qu’on soit tenté d’accumuler des articles dans le panier, les montants se voient décupler. C’est bien simple, j’en ai eu pour plus cher de transport que de marchandise, j’ai même cru qu’on allait affréter un sous-marin nucléaire dédié pour le convoi de ce minuscule colis jusqu’à chez moi, tellement le coût du transport était élevé. Heureusement, quand on aime, on ne compte pas.
Bref, mes posters enfin acheminés jusque dans ma boîte aux lettres au moyen d’un submersible de dissuasion nucléaire américain, j’avais encore du pain sur la planche. Il m’était en effet impossible de les encadrer en l’état : les affiches aux dimensions U.S. ne rentrent pas dans les formats de cadre européens, qui se retrouvent pour le coup soit trop grands, soit trop petits. On notera que les américains aiment ne pas faire comme tout le monde, comme si l’utilisation de leur diabolique système de mesure anglo-saxon ne suffisait pas, voila qu’il persistent dans la différenciation gratuite en utilisant des formats d’affiches différents des nôtres ! Sincèrement, ces Américains, je ne peux plus les encadrer (cette boutade vous a été offerte par Georges-André Gaillard, artiste fantaisiste, prince du calembour).
La solution, outre la confection d’un cadre sur mesure, dont le coût dépasse largement celui du transport de marchandise par engin militaire sous la surface de l’Atlantique, m’a été confiée par mon frère que je remercie pour son idée lumineuse, que je m’empresse de diffuser dans cet article tellement c’est ingénieux et en même temps tout bête, appliquant aveuglément le principe KISS (Keep It Simple, Stupid). Au lieu de confectionner un cadre sur mesure, utilisons à la place un support cartonné rigide aux dimensions du cadre dans lequel la forme de l’affiche sera découpée en son centre. Cela s’appelle un passe-partout, et ça n’a rien à voir avec les dresseuses de félin en bottes de cuir ni avec les têtes de tigre.
Il existe des sites proposant de réaliser des passe-partout selon vos préférences, à savoir leurs dimensions extérieures, les dimensions de l’affiche, l’épaisseur, la couleur, la taille du biseau, etc, le tout pour des tarifs abordables… J’ai pour ma part fait appel à RueDuCadre, et je n’ai pas été déçu. Leur éditeur permet de saisir l’ensemble de ces paramètres et de prévisualiser le résultat.
C’est à partir de cet instant que j’ai profité de l’occasion pour simuler un rendu complet, c’est à dire l’affiche, le passe-partout, le cadre, et le mur sur lequel il allait reposer, afin de m’assurer que les dimensions étaient correctement proportionnées et que le tout cohabitait bien ensemble. Après quelques minutes de photoshopage, j’ai obtenu le résultat suivant :
J’ai jugé ce résultat conforme à mes attentes et j’ai donc passé commande. Concernant les cadres, je souhaitais quelque chose de sobre et de pas ruineux, le second critère étant difficile à rencontrer avec des cadre à protection en verre (25€ en moyenne, soit 100€ pour 4 posters, rajouté au prix exorbitant de l’expédition, ça calme rapidement). Je me suis donc orienté sur les cadres à protections en plastique NYTTJA d’Ikea, ref. 701.860.52, pour un rendu au final très appréciable, comme pourront le prouver les photos ci-dessous. NB: j’ai été obligé de jouer fortement sur l’angle de prise de vue afin de minimiser les reflets.
Mes affiches sont fièrement exposées, et je suis heureux. Afin de célébrer cela je vous propose en bonus ces belles affiches en grand format dans la section téléchargement.
C’est tout pour aujourd’hui. Dans mon prochain article, les outils d’envois automatisés de SMS reprennent du service.
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