Born to be wired

 VDI – Pose des prises murales

Cela commence à faire longtemps que mon chantier VDI est terminé, mais je m’étais juré que je prendrai quelques minutes pour poster les avancées au fur et à mesure de après l’aboutissement des travaux.

Après les grandes joies du tirage de câble dans les murs, incluant coinçages, carottages, tirages et prolongeages (le correcteur d’orthographe me souligne un seul mot sur ces 4, à vous de trouver lequel), la pose de prises murales est en comparaison une activité reposante. Légèrement chronophage, certes, mais reposante. Un peu inconfortable, car on se contorsionne au ras du sol pour connecter au dos de la prise à encastrer un câble qui s’avère généralement soit un tantinet trop court, obligeant à exploiter avec parcimonie les quelques précieux millimètres supplémentaires que le sort aura daigné vous accorder en tirant comme un forcené, soit un poil trop long, obligeant alors à trouver un moyen efficace pour lover le câble, rigide comme une baguette de pain qui aurait passé une semaine à l’air libre, à l’intérieur du boîtier, et à revisser la plaque sans que tout vous explose à la figure dès que vous avez enfin posé le tournevis. Bref, reposant.

À vrai dire, il ne m’est pas vraiment arrivé dans ce cas précis de me retrouver avec une longueur de câble inadéquate, mais c’est bien la rigidité du câble (après tout, c’est du Cat6) qui a légèrement accentué la difficulté de la pose.

Place maintenant aux photos pour prouver le travail accompli :

La buanderie, avant / après (3m de câble)

vdi-buanderie

La buanderie, avant / après

La chambre, avant / après (10m de câble)

La chambre, avant / après

La chambre, avant / après

Le séjour (1/2), avant / après (10m de câble)

Le séjour, avant / après

Le séjour, avant / après

Le bureau, après tout court car j’ai refait entièrement la pièce et j’ai donc fait sauter les prises murales dès le premier jour (10m de câble)

Le bureau, après

Le bureau, après

Et enfin le séjour (2/2), avant / après, avec une subtilité qui a consisté à faire passer un câble Cat6 et un câble Cat5 dans la même gaine. Si la gaine avait eu un diamètre plus important, j’aurais volontiers fait passer 2 Cat6, mais cela s’est avéré rigoureusement impossible. Le but de l’opération est de garder un débit gigabit sur la Freebox avec le Cat6 et utiliser le Cat5 pour l’arrivée téléphone et applications futures. J’ai déjà mon idée pour les applications futures en question, ça devrait envoyer du pâté-croûte et roxer du poney. Longueur de câble 14m.

La seconde prise séjour, avant / après

La seconde prise séjour, avant / après

La seconde subtilité de cet emplacement au niveau du séjour, c’est aussi l’arrivée de la fibre que j’ai tirée dans les gaines en plus des 2 câbles réseau. Le but : faire arriver la fibre opérateur avec le boîtier abonné (BAB) de manière invisible à l’intérieur d’un placard à l’entrée de l’appartement, et repartir du BAB avec ma propre fibre en passant dans les gaines de manière tout aussi invisible, pour ressortir 14m plus loin sous la TV au niveau de la Freebox.

La sortie fibre par les plinthes au niveau des prises murales du séjour

La sortie fibre par les plinthes au niveau des prises murales du séjour

Message personnel pour mon opérateur d’immeuble : les gars, maintenant que je me suis saigné aux quatre veines pour m’acheter mon rouleau de fibre et que j’en ai chié comme un rat pour la faire passer dans les gaines avec le reste, vous allez me faire le plaisir de raccorder l’immeuble fissa, comme vous l’avez promis il y a déjà un an, avant que se profile un nouveau fait divers sordide. C’est vrai quoi,  je frôle la mort de vieillesse à chaque fois que je regarde une vidéo de chats sur internet, tellement les temps de chargement sont longs.

La petite info logistique pour finir, étant donné que je trouvais contraignant d’avoir à vendre un de mes reins et refourguer 300kg de cocaïne pour pouvoir acquérir mes 5 prises murales Cat6 Legrand chez Casto, j’ai fait le choix de les acheter à la boutique de Toni, bien moins cher, modulable, et avec la marchandise disponible en retrait sur Lyon pour économiser quelques frais de port. Voila, c’est dit.

Bilan : 47 m de Cat6 utilisé, plus les chûtes, sur les 65 m commandés. Les longueurs de câble ont été mesurées après la pose, par mon switch cœur de réseau, avec une précision au mètre.

C’est tout pour aujourd’hui. Le prochain article sera plus léger. Plus léger en contenu, je veux dire. Pas forcément en poids du matériel présenté.

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