Spéciale dédicace à l’organisme qui me permet de générer la thématique la plus étoffée en matière de coups de gueule sur ce blog ! Remettons-nous en situation… Au bureau de Poste, au moment de partir, mon précieux recommandé en mains, je vois la cliente derrière moi se faire entourlouper sévère par le guichetier qui, après avoir lourdement insisté pour connaître le contenu de son enveloppe cachetée (la notion de correspondance privée lui est visiblement totalement inconnue), lui impose le tarif Colissimo à 5.70 pour affranchir un pli qui aurait été parfaitement acheminé au tarif lettre sans passer par le guichet. Un grand classique pour les naïfs qui croient encore que le métier des guichetiers de la Poste est de conseiller les clients. Avec en bonus un délai d’acheminement d’un jour supplémentaire pour sa pauvre lettre devenue par le biais d’une simple étiquette un magnifique colis. Ce même guichetier qui, quelques secondes plus tôt, devant mes yeux, inculquait à son stagiaire les rudiments du SBAM (Sourire – Bonjour – Au revoir – Merci) me semblait plutôt exceller dans l’art subtil du SIAD (Sourire – Inquisition – Arnaque – Doigt dans ton cul). Je vous jure, chez quelques guichetiers, la mesquinerie semble tout droit issue d’une tradition séculaire remontant à l’antiquité et perpétrée de père en fils. À tel point qu’Hermès, le messager des dieux, devait être une sacrée raclure pour avoir su transmettre cette tradition à travers les âges jusqu’à nos jours.
Sur la piste de la Poste
21 janvier 2013 Non classé Aucun commentaire