Avant tout, je me dois de mentionner que j’ai vécu mes classes d’école primaire dans un cadre très strict, à une époque et à un endroit où l’instituteur et l’institutrice étaient des personnes adulées et respectées, glorifiées sur un piédestal. Très, voire trop. À un tel point que leur déification dans l’imaginaire collectif leur octroyait de facto la fonction à la fois exécutive, législative et judiciaire dans l’enceinte de l’école primaire, leur permettant ainsi de maintenir une certaine forme répression auprès des élèves sans avoir à s’inquiéter d’une éventuelle contradiction avec la moralité, ce qui les amenait parfois à appliquer auprès de candides enfants et sans quelque procès que ce soit des sanctions punitives décidées par leur bon vouloir qui les auraient conduits tout droit devant les tribunaux civils à notre époque si leur départ en retraite ne les avaient pas contraints d’arrêter d’exercer.
Mais où est donc passée la démocratie ?
23 novembre 2012 Non classé Aucun commentaire