Dans le torchon précédent, je vous avais laissé dans l’angoisse de savoir si j’allais ou pas pouvoir renouveler sans encombre mon passeport étant arrivé à expiration. Je ne sais pas si pour vous l’angoisse était palpable, mais pour moi, elle l’était. Plus que palpable : tangible, oppressante, étouffante. La cause de cette angoisse : des photos d’identité potentiellement non conformes, dixit l’agent communal, malgré mes infimes précautions pour bien veiller à me faire tirer le portrait dans un Photomaton ® marque déposée, all rights reserved, agréé par le Ministère de l’Intérieur, et malgré autant de précautions pour apporter la preuve de conformité de ces photos, en ayant pour cela pris soins de relever le numéro d’immatriculation de la cabine, et d’obtenir le témoignage signé de deux quidams pris au hasard parmi les clients du Super U déambulant à proximité, comme le prévoit l’article L.418-2 du code de branlette administrative.