Renouveler un passeport arrivé à péremption : qui pourrait croire qu’une formalité administrative en apparence si anodine soit en réalité un parcours d’obstacles aussi vicieux ? Bienvenue dans l’enfer bureaucratique.
Qui dit renouvellement de passeport, dit remplacement du passeport « de base » par une version biométrique. Pour le moment, on se contente d’adjoindre à nos informations nominatives nos empreintes digitales. Pour le moment. M’étonnerait pas que dans un futur proche, il faille aussi fournir nos mensurations, nos orientations politiques, nos préférences sexuelles et un échantillon de sperme frais, mais c’est une autre histoire.
Pour le moment donc, ne sont concernées que les empreintes digitales. Alors, forcément, cette saisie et informatisation de ces données par un appareil prévu à cet effet a forcément un coût. 86€ de timbres fiscaux. Attendez, QUEWA ? 86€ ? Quatre-vingt six euros ? C’est pas au moins le prix de l’appareil de saisie d’empreintes, ça ? À ce prix là, on me le remet en fin de séance et je repars chez moi avec, non ?… Non ? Ah bon.