Alors qu’il arpentait le bric-à-brac incommensurable de son fournisseur de breloques habituel, dont je tairai le nom, mon père était désappointé. Il n’avait pas encore trouvé de gadget inutile et encombrant à acheter ce jour là.
Soudain il tomba nez à nez (ou plutôt nez à bras) avec deux massives armatures articulées, et terminées par une pince.
_ « Fichtre, se dit-il, ça ne vaut pas une armoire normande ou une borne Jeutel de 150 kg, mais on va faire avec. »
C’est comme ceci que le garage de mes parents se trouva investi par deux bras mécaniques articulés, pour le plus grand bonheur de toute la famille qui aime bien voir débarquer des objets hétéroclites dans la maison.