Dans l’article précédent, j’avais mis en place un second serveur, mis sous tension automatiquement et à intervalles réguliers, destiné à héberger mes sauvegardes de données sensibles. Dans cet article, résolument orienté bricolage plus qu’informatique, je lui propose un emplacement adéquat et protégé.
Comme je l’avais indiqué précédemment, j’ai délibérément choisi un boitier slim afin de faire cohabiter mon nouveau serveur de sauvegardes à côté de mon cœur de réseau VDI, situé au fond d’un placard. Les dimensions du boitier étaient donc un élément important : une hauteur raisonnable afin de ne pas avoir à décaler en hauteur les étagères existantes, et une épaisseur réduite pour continuer à utiliser le placard. Le boitier sélectionné répondant à ces exigences, le voici positionné à l’endroit désiré :
Certes, il est positionné, mais on doit pouvoir faire mieux. En l’occurrence, rendre l’ensemble de cette installation VDI + serveur de sauvegardes mieux protégée, principalement afin de pouvoir amonceler sans scrupules du contenu dans le placard sans me soucier des chocs éventuels sur l’installation sensible fixée juste derrière.
On va donc confectionner un cache repositionnable bon marché. Ma liste de courses est enrichie des articles suivants pendant que mon porte-monnaie est appauvri du montant correspondant :
- Panneau de bois prédécoupé 6mm 120×60 : 6.50€
- Poignée nickel brossé 96mm : 2.50€
- Loqueteaux magnétiques. métal/plastique x4 blocs : 2.80€
- Quincaillerie : 2.70€
- Huile de coude : gratuit
Réjoui par l’appauvrissement raisonnable de mes finances, je découpe en premier lieu le panneau de bois aux dimensions internes du placard. La prise de mesure à l’intérieur du renfoncement est délicate. Je garde une marge de quelques millimètres pour parer aux erreurs dues aux imprécisions des mesures et à l’épaisseur non négligeable de la lame de la scie circulaire.
Ensuite, je découpe à la scie sauteuse les zones à évider pour le passage des câbles, moulures, et des équerres soutenant l’étagère du haut.
L’ajustement est une étape longue et fastidieuse. Elle consiste à positionner le panneau de bois à son emplacement définitif, repérer où ça coince, le sortir, raboter les zones qui coincent ou qui provoquent trop de frottement, puis essayer à nouveau. J’ai du faire au moins une trentaine d’allers-retours pour que le panneau rentre sans forcer.
Une fois les ajustements terminés, le reste n’est que récréatif : positionnement de la poignée avec tasseau de bois en renfort à l’arrière, et des loqueteaux magnétiques, en vérifiant que l’ensemble est utilisable.
Enfin, vient l’étape de peinture. Pour que celle-ci accroche bien sur le bois nu, j’ai utilisé un restant de primaire d’accrochage pour faïence, qui avait déjà fait ses preuves pour peindre sur un panneau de bois mélaminé. Deux couches de peintures sont appliquées. Pour faire simple, la peinture comme le primaire d’accrochage sont appliqués au pinceau, et un léger ponçage au papier de verre à grain fin est réalisé entre chaque couche.
Le panneau trouve enfin sa place définitive, mettant l’installation et le serveur sensible à l’abri. Si un problème nécessite l’accès à la zone cachée, la dépose du panneau est possible en tirant simplement sur la poignée prévue à cet effet. On remarque la malheureuse présence d’un jour de quelques millimètres à droite du panneau, sans quoi tout aurait été parfait, mais cela reste acceptable.
Voila qui conclut cette réalisation sans prétentions, mais au résultat final agréable à mes yeux. Autrement dit, c’est tout pour aujourd’hui. Dans mon prochain article, on pestera contre un certain constructeur de téléphones mobiles appartenant au passé, et on se sortira les doigts à sa place.
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