Born to be wired

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 Le pixel infernal

Dans l’article précédent, je détaillais mes premières étapes de la transformation d’un vieil ordinateur portable en horloge Pong, à savoir l’installation d’un Damn Small Linux sur le système.

L’étape suivante n’est pas de tout repos, puisqu’il faut maintenant afficher à l’écran les graphismes de mon choix. En l’occurrence, un terrain, deux raquettes carrées, une balle carrée, et un score qui évolue en fonction de l’heure. Mais ne plaçons pas la charrue avant les bœufs, autant commencer doucement, et tenter d’afficher dans un premier temps un modeste pixel.

Car à ce stade, DSL démarre en mode console.

 Le recyclage, c’est l’avenir

Ce week-end, j’ai eu l’occasion de concrétiser quelque chose qui me tenait à cœur depuis longtemps : passer une nuit torride avec Gemma Atkinson donner une seconde vie à un ordinateur portable cacochyme. Chacun ses fantasmes, l’un n’empêche pas l’autre.

Cela fait effectivement un long moment que je guette l’opportunité de transformer une antiquité informatique en horloge Pong, objet de décoration post-vintage affichant le sommet de la geekitude. Oui, le mot existe, en tous cas selon Google.

J’ai donc retroussé mes manches et inspecté le matériel à ma disposition : deux portables Compaq Contura. Des ordinosaures portables en puissance, équipés d’un processeur 486 cadencé à 33 MHz, de 8 Mo de RAM, et respectivement 250 et 350 Mo de disque dur. En d’autres termes, n’importe quel téléphone mobile d’aujourd’hui affichera plus de puissance de calcul. Je remercie au passage Kiwi et HKI pour m’avoir permis de disséquer les deux bécanes.

 C’est fou ce qu’on peut trouver dans les poubelles !

Moi qui me disais justement que je me construirais bien un serveur de sauvegardes en complément, je tombe justement sur 4 carcasses de PC au coin de la rue devant chez moi. Ni une ni deux, je les remonte dans mon humble demeure pour les autopsier à l’abri des regards indiscrets, tel un Léonard de Vinci des temps modernes.

Verdict : ce sont des vielles bécanes de la catégorie des ordinosaures (en l’occurrence de l’époque Pentium III/SDRAM), pas encore branchées, assez complètes dans l’ensemble. Ça serait bien le diable si je ne trouvais pas un moyen de les recycler en tout ou partie. J’ai déjà quelques idées en vrac, selon les possibilités :

 On a retrouvé le prototype du T-800 !

Alors qu’il arpentait le bric-à-brac incommensurable de son fournisseur de breloques habituel, dont je tairai le nom, mon père était désappointé. Il n’avait pas encore trouvé de gadget inutile et encombrant à acheter ce jour là.

Soudain il tomba nez à nez (ou plutôt nez à bras) avec deux massives armatures articulées, et terminées par une pince.
_ « Fichtre, se dit-il, ça ne vaut pas une armoire normande ou une borne Jeutel de 150 kg, mais on va faire avec. »
C’est comme ceci que le garage de mes parents se trouva investi par deux bras mécaniques articulés, pour le plus grand bonheur de toute la famille qui aime bien voir débarquer des objets hétéroclites dans la maison.

 L’horloge Pong, inutile donc indispensable

Nombreux sont ceux qui connaissent déjà le concept de l’horloge Pong. Pour les néophytes, il s’agit d’un écran sur lequel se déroule une partie de Pong entièrement contrôlée par ordinateur (COM Vs COM). L’heure est symbolisée par le score. Évidemment, chaque minute, une des deux raquettes perd la balle et le score – donc l’heure – est incrémenté.

Mi-décembre, mon agrégateur RSS adoré me renvoya sur le blog Invaded de Misteriddler pour y découvrir une horloge Pong home made et très bien réalisée. Cela me donna l’envie de me lancer moi aussi dans ce projet un peu fou – et complètement inutile il faut bien l’avouer – en vue de décorer ma future gameroom.

 Et la lumière fut !

Réalisation d’un spot commandé par un détecteur de rythme

Après le tuto concernant le son, voici celui dédié à la lumière.

Partant de l’observation d’une borne Dance Dance Revolution, j’ai remarqué la présence de deux panneaux lumineux en façade qui s’illuminent de manière synchronisée avec la musique. C’est en général du plus bel effet. C’est pour cette raison que j’ai voulu en adapter le principe sur la mamecab.

Le concept est le suivant :
En termes de contraintes fonctionnelles, j’ai voulu que des panneaux lumineux s’éclairent quand le joueur est sur Stepmania ou quand la mamecab fait office de jukebox (Winamp). Mais j’ai également désiré qu’ils ne s’éclairent pas en mode arcade, pour ne pas gêner un joueur en plein combo dans Street Fighter II. Une activation conditionnelle donc, et si possible pas commandée manuellement pour ne pas ajouter un énième switch en façade, celle-ci est déjà bien assez trouée.

 A minitel story…

Dans la vie, s’il y a parmi mes activités une petite lubie qui m’a toujours tenu à cœur, c’est bien celle de détourner un objet de la fonction première pour laquelle il a été conçu.

Aujourd’hui, l’exemple illustrant ce propos est le minitel.

La recette, la voici :

  • Prenez un minitel pas trop vieux, dégoté dans un grenier, sur eBay, ou dans le débarras d’une agence d’une entreprise de travail temporaire (merci Flo 🙂 )
  • Prenez quelques composants électroniques, et soudez-les sur un minuscule circuit imprimé que vous logez à l’intérieur d’une prise série 9 broches, pour des raisons esthétiques.